Fini le 20-09-06

J'avais patienté pour tourner les dernières pages. Je ne voulais perdre la moindre bribe de la fin de Grenouille. J'ai franchi le pas ce soir au calme, loin du métro Parisien, proche des ruelles pavées et odorantes d'une capitale passée.
Ce n'est pas tant le machiavélisme de ce personnage qui m'a subjugué mais plutôt sa fuite en avant vers l'inconnu de son amour, de sa propre reconnaissance. Grenouille semble guidé par son instinct, mu par un désir de revanche sur le monde, non contraint dans sa pensée par la moralité qu'il ne saît connaître. Lui, tantôt animal, tantôt génial, nous guide dans son monde intérieur fait de fantasmes odorants et de rêves de pouvoir.
Ouvrage prennant, thème étrange mais ô combien saisissant, Le Parfum ne m'a pas laissé indifférent et je garde comme le sentiment qu'il découvre d'autres pistes de réflexion sur la condition humaine que je n'ai encore su voir.