Difficile à décrire. A vivre en tout cas, n'hésitez pas, le festival continue jusqu'au 16 septembre.

Commençons donc par le commencement.
Mumu foulait les épis de maïs depuis 1/4 h dans le quartier de la Goutte d'Or lorsque je suis arrivé. Tout de suite saisi par l'ambiance du quartier, dépaysant. Non loin du boulevard Barbès, la rue Léon est investie depuis début juin par des artistes, des musiciens et une foule de gens, tous plus roots les un que les autres, venus vivre quelques heures de fraternité au pays de "on est tous des africains".
On visite une expo au premier étage du Lavoir Moderne Parisien. Thème déduit et supposé : les ravages de l'épidémie de chikungunya. Des moustiques en papier mâché et fils de fers sont alignés en peloton d'exécution ou encore en ravageur de tête en bois sculpté... "dérangeant".
On dépasse les "sitters" (comprendre les jeuns faisant un sitting devant le LMP) en quête de notre dîner. L'Olympic Café fait le coin. On plouf : repas first ou verre ? Les deux ! Plan d'attaque dressé en 30s, Mumu s'occupe du Ti’Punch, moi de la queue vers le repas gratuit. L'ambiance est bon enfant. Les gens discutent entre eux, attendent patiemment leur tour de distribution. On bave devant un faitout de nourriture africaine pendant 1/2h. Une pièce dans le chapeau tendu, une assiette dans la main et nous voici dégustant un plat à base de poulet, de riz et de sauce aux arachides... délicieux.

Repas festival rue Léon
Au sous-sol, les Fanta Disco nous entraînent sur un rythme endiablé à base de percus et chant africain. Couché 2h du mat’, après de nombreux déhanchés, des discussions pseudo philosophiques sur l’Univers ou la drague (ne pas chercher le rapport, mais il devait y en avoir un), et un sprint descendant dans un escalator montant.
Demain, roller !

Fanta Disco festival rue Léon